J’ai décidé de vivre avec.

Mais avec quoi me diras-tu ? Avec mon mec !

 

Bonjour, il fait froid.

Vous n’êtes pas sans savoir que cela fais quelques mois, que-dis-je, quelques années, que nous avons pris notre indépendance l’Homme et moi. MAIS, car il y a toujours des « mais », sinon ça ne serai pas drôle, pas drôle du tout.

En effet, je ne pense pas être la seule dans ce cas à avoir fait l’étrange constatation : L’homme est différend de la femme.
Sans blague.

Non, sans déconner, hormis la conception de la vie à deux qui consiste pour la femme à un échange langoureux de passions et de vie communes à un couple en parfaite harmonie, et pour l’homme qui ne se résume qu’à avoir à manger et obtenir rapidement une connexion internet pour jouer en réseau, il y a une fossé !

Exemple n°1 : La sortie du jeudi soir.

Côté homme : douche rapide + tee-shirt + jean + baskets + gel = c’est parti mon kiki !

Côté femme : douche soin + cheveux + soin cheveux + brossage cheveux + séchage cheveux + coiffage cheveux + crème + correcteur + fond de teint + poudre + blush + fixateur + khôl + mascara + sourcil + RAL + collant + jupe + chemise + veste + talons. = vous voyez pas l’incohérence ?

Exemple n°2 : Le repas préparé par Amour (et non pas POUR).

Côté homme : Steak + pâtes + yaourt + « Chérie, tu mets la table? » = A table !

Côté femme : Steak de chez Mr-le-boucher + vin + penne au pesto + crème pâtissière pour le brownie + « Chéri, tu viens m’aider à mettre la table s’il te plait? » – Peux pas je joues! + dressement de la table + bougies + serviettes = Chéri, le diner est prêt, viens ça va refroidir. – J’arrive dans 2 minutes !

Bref, pas besoin de s’étaler sur le sujet, je pense que c’est clair.

Que dire de la tête de l’homme, si je puis-je ne serait-ce qu’un instant appelé ça un homme, lorsque je sors l’artillerie ongulaire ? « Pourquoi tu te les peins? » Est-ce vraiment utile de lui répondre ? Pour le bien de sa culture, oui. La réponse vient donc : C’est pour mettre un peu de couleur, tu as vu le temps dehors ? C’est gris, froid, autant mettre un peu de rose au bout des doigts pour amener un peu de douceur, tu ne trouves pas cela jolie? Sa réponse les filles, j’en ai encore froid dans le dos. Je ne l’ai pas sentie venir. Et bam ! « Ouais si tu le dis, va ailleurs, ça pue ton truc! » Le « truc« , c’est le dissolvant. Ok pour l’odeur on repassera, mais c’était le bourgeois qui sent la framboise ! Merde !

 

Vous vous passerez de l’épilogue de l’épisode « Oh, crotte, zut et flute, j’ai plus rien à me mettre ». Et de l’indignation du mâle quant à ces dires : « Tu t’fou de moi? T’as commandé encore hier chez l’anglais (comprendre Topshop) et t’as les placards qui débordent! ». Peine perdue de prendre le temps de lui expliquer. Le pauvre. 2 paires de pompes et il est satisfait ; ah, l’insouciance.

 

Que dire à part que quand on aime, faut vraiment avoir le cœur solide, et très peu de cotons-tiges!